Spectacular silence

 

In these times we all have painful experiences and encounter all sorts of difficulties. I am deeply grateful for every person who brings a little humanity, who gives their time and their knowledge without counting, to get us out of this health crisis.

What’s more, each one of us has to find some way to re-energize.

What struck me the most during this lockdown is the calm and the quality of silence. Be it in the apartment or outside during the short walks with my dog. It only lasted ten days because people quickly went back to their usual habits.

I used this short period to regain the physical pleasure of listening. This silence was truly spectacular, if one can use this word for the sense of hearing. Every sound took a very special dimension and found its place in nature. I really enjoyed the sounds from the river, those triggered by the wind and especially those made by the many birds that are in my area. I had fun detecting the interactions between who called and who answered. The songs of pigeons, which usually bore me to tears, intrigued my sense of rhythm. More than half of them are singing five beat tunes.

This silence was a regenerative bath. Everyone knows that silence is a healer and can greatly reduce stress. I felt healed of the usual noisy aggressions that have left traces in my ears and in my body.

 

Sound can heal but also destroy. Not only our ears but also other parts of our body and even attack some of our cells. During this period, only one car, one plane, one motorcycle could break the symphony.

It’s frightening to think that during normal times, if we can call them so, each of these noises is multiplied by a hundred or by a thousand. We can now understand why we have health problems and live in permanent stress.

I also appreciated the quality of the air which suddenly became breathable, without the smell of fuel. I would even say it was transparent and it widened the range of my vision.

Before the lockdown, I often imagined that we should have one day without engines of any kind at least once a month and if possible once a week. I think it would help our health degrade less rapidly.

Developing our listening skills is not only a pleasure but a means of understanding our environment. We’ve seen that we humans, are not very gifted in this area. Now is also the time, more than ever, to develop our critical and analytical listening skills to be able to navigate into what everyone, including our governments, is telling about the coronavirus and the measures to observe.

 

It’s been years that many people have to travel miles to find a quiet spot. I hope you will enjoy these rare moments near your house, wake up your senses and reinforce your body with attentive and curious listening. It’s free, fun, beneficial and you don’t need specific material.

Stay safe. I wish you well.

jfm

 

Jean Francois Mathieu

Music Composer

Listening Culture Designer at Leaders Today

Chair of the ILA International Day of Listening 2018-19

 

References

 

Free assessment “Snapshot of your listening behaviors” by Jean Francois Mathieu

https://www.surveymonkey.com/r/JV7N55L

 

Have you ever listened to your APARTMENT? by Jean Francois Mathieu

https://www.linkedin.com/posts/jeanfrancoismathieu_have-you-ever-listened-to-your-apartment-activity-6648596559468519424-II2K

 

Gordon Hempton, the man who wants to save silence from extinction.

Acoustic ecologist who cares very deeply about quiet. As The Sound Tracker® he circled the globe three times over the last 35 years in pursuit of Earth’s rarest nature sounds.

https://youtu.be/oRTbVUcO5Wo

Avez-vous déjà écouté votre appartement ?

tube-housesPendant cette période de confinement, vous pouvez vous écouter mutuellement par le biais de conversations virtuelles. Vous pouvez écouter de la musique. Mais avez-vous essayé d’écouter votre appartement ?

Traduction d’un article que j’ai publié en 2015. Profitez-en et commentez !

English version

https://lnkd.in/drSAubp

#écoute #communication #son #création #confinement #soundcrazy

title photo: dasparkhotel Bottrop Germany

 

Comme certains d’entre vous le savent déjà, ma passion est le son. TOUS les sons !

Quand je dis “écouter votre appartement”, je ne veux pas dire écouter les bruits des êtres vivants à l’intérieur ou les bruits venant de l’extérieur. Je veux vraiment dire que votre appartement a un son qui lui est propre, un accord qui est perpétuellement joué et qui peut avoir une influence sur vous.

Cette passion, qui a certainement commencé dans le ventre de ma mère, m’a amené à écouter, pratiquer, jouer et composer de la musique en tant que profession. Et à apprécier les sons de la nature, des êtres vivants (dont les humains) et même les bruits des différents appareils électroménagers !

A un certain moment de ma vie j’ai été intrigué par le bruit de mon appartement. J’ai commencé à taper des mains et à chanter dans chaque pièce, cuisine et toilettes pour découvrir la note fondamentale ou au moins le son principal de chaque pièce. Puis je me suis assis dans chaque pièce à tour de rôle et j’ai écouté les différents sons que cette pièce particulière avait.

 

AVERTISSEMENT : je décline toute responsabilité envers ceux qui continueraient à lire cet article et qui commenceraient à s’inquiéter de possibles désirs de changement dans leur façon d’écouter.

 

Je me suis concentré uniquement sur les sons intérieurs de mon appartement. Cependant, j’ai pris en compte les grondements constants causés, par exemple, par l’imprimerie au rez-de-chaussée de mon immeuble. Ils utilisaient d’anciens systèmes de plomb typographiques et des machines de précision mécanique de pointe. Ça secouait la maison comme si on était au-dessus d’une gare !

Dans la cuisine, le réfrigérateur, le système de chauffage et la plomberie produisaient des sons. Certains sons étaient constants, d’autres intermittents, se produisant à des intervalles de temps prévisibles et parfois au hasard.

J’ai noté les hauteurs produites autour de la prochaine note tempérée que nous utilisons dans le système occidental de notation musicale. J’ai écrit un signe plus ou moins si la hauteur était légèrement supérieure ou inférieure à une note tempérée.

Puis j’ai procédé de la même manière avec les autres pièces, toutes intéressantes à leur manière. J’ai beaucoup aimé la salle de bain bien sûr, c’est un « passage obligé » pour tout ingénieur du son ou aficionado du son. A part les tuyaux d’eau, il y a des échos fantastiques comme si vous aviez de nombreux ressorts métalliques accrochés aux murs, à différents emplacements et résonnant à différentes hauteurs. Stupéfiant !

World_s_biggest_spring_reverb

Photo : (Jochem van Grieken “La plus grande réverbe à ressorts du monde”)

 

Vous pouvez essayer ça vous même :

En frappant des mains, vous entendez le son « principal » ou la note de résonance de la pièce. Ensuite, vous chantez ce son et c’est comme si toute la pièce était sur le point de gonfler, comme un « soufflé » qui s’agrandit et s’élargit davantage. À un certain moment, vous êtes presque sûr de pouvoir exploser le tout avec votre voix. C’est une expérience que je recommande vraiment à tous ceux qui veulent expérimenter la puissance du son sur des objets – n’essayez pas sur les humains 😉

 

Qu’est-ce qui m’a amené à faire cette expérience ?

J’ai vécu dans cet appartement pendant 20 ans et je me sentais bien dedans. Je voulais donc savoir si le son avait une influence sur mon bien-être ou mon humeur. J’ai eu l’idée que tous les sons de mon appartement réunis formeraient un accord. Et je me demandais si cet accord avait une correspondance avec mon corps, mon esprit ou avec la musique que j’écoutais. Après avoir mélangé toutes les informations collectées (voir procédé ci-dessus), il s’est avéré que l’accord de mon appartement était F#7 / add b13 (Fa dièse septième avec ajout de la treizième bémol).

 

Quels ont été les résultats ?

Selon les centres d’énergie ou Chakras, Fa# se situe entre le cœur et la gorge, l’air et le son, l’amour et la communication, le droit à l’amour et le droit de parler, et entre le vert et le bleu.

Ma couleur préférée à l’époque était le vert (presque tout mon appartement était peint en vert). Ma guitare était bleue et les chansons que j’écoutais le plus étaient les chansons de Frank Zappa, la plupart du temps en Fa#.

chungasCROP

 

Alors je me suis dit : « c’est exactement qui je suis » !

 

 

photo : (Frank Zappa Chunga’s Revenge)

 

Certaines de mes observations :

  • Tout peut être prétexte à avoir (ou reprendre) du plaisir à écouter.
  • Vous n’avez pas besoin de prendre des drogues pour inventer des expériences folles pour vivre votre passion.
  • Vous pouvez entraîner vos oreilles avec presque tout.
  • Lorsque vous êtes éveillé, vous remarquerez la synchronicité dans les choses simples.
  • Vous pouvez vous amuser à tout âge si vous vous souvenez de votre enfant intérieur.

 

En quoi cela m’a-t-il été utile de le savoir ?

En apprenant que les qualités correspondant à cette note (Fa#) qui sont : Amour divin – inconditionnel, pardon, compassion, équilibre, conscience de groupe, unité avec la vie, acceptation, paix, ouverture, harmonie, contentement,

 

Je comprends maintenant ma passion pour la façon dont nous pouvons mieux nous écouter les uns les autres.

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“We’re never gonna survive unless we get a little crazy” – « On ne va jamais survivre si nous ne devenons pas un peu fous » Seal

 

Jean-François MATHIEU (jfm) avril 2020

Compositeur de musique, improvisateur, producteur, enseignant.

www.jfmathieu.com

Founding Partner & Listening Culture Designer at Leaders Today

www.leaderstoday.co

Chair of the International Day of Listening 2018-19

www.internationaldayoflistening.com

 

Silence spectaculaire

mont-mourexEn ce moment, nous avons tous des expériences douloureuses et des difficultés de toutes sortes.

Je suis extrêmement reconnaissant envers toutes les personnes qui apportent un peu d’humanité, qui donnent sans compter leur temps et leur savoir-faire pour que nous sortions de cette crise sanitaire.

De plus, il faut trouver, chacun à sa manière, des moyens de ressourcer.

 

Ce qui m’a le plus frappé pendant cette période de confinement c’est le calme et la qualité du silence. Que ce soit dans l’appartement ou à l’extérieur lors des courtes promenades avec mon chien. Ça n’a duré qu’une dizaine de jours car les gens ont vite repris leurs habitudes.

J’ai mis à profit cette brève période pour retrouver le plaisir physique de l’écoute. Ce silence était vraiment spectaculaire, si on peut employer ce mot pour le sens de l’écoute.

Chaque son prenait une dimension particulière et retrouvait sa place dans la nature. J’ai surtout apprécié les sons de la rivière, ceux provoqués par le vent et spécialement ceux des oiseaux qui sont nombreux dans mon quartier. Je me suis amusé à détecter les interactions entre les chants, qui appelait et qui répondait. Les chants des pigeons, qui habituellement m’ennuient profondément, ont intrigué mon sens rythmique. Plus de la moitié d’entre eux font des phrases à cinq temps !

Ce silence a été un bain régénérateur. Chacun sait que le silence est réparateur et diminue fortement le stress. Je me suis senti guérir des agressions sonores habituelles qui ont laissé des traces dans mes oreilles et dans mon corps.

 

Le son peut guérir mais aussi détruire. Non seulement nos oreilles mais aussi le reste de notre corps, jusqu’à attaquer certaines de nos cellules. Pendant cette période, une seule voiture, un seul avion, une seule moto pouvait détruire la symphonie.

Ça fait peur de penser que, en temps normal si on peut l’appeler ainsi, chacun de ces bruits est multiplié par cent ou par mille. On commence à comprendre pourquoi nous avons des ennuis de santé et vivons dans le stress permanent.

J’ai donc aussi apprécié la qualité de l’air qui était devenu soudain respirable et sans odeur de carburant. Je dirais même transparent. Cela a eu l’effet d’étendre mon champ de vision.

Avant le confinement, j’ai souvent imaginé que l’on devrait avoir une journée sans moteur au moins une fois par mois et si possible une fois par semaine. Je pense que notre santé se dégraderait moins rapidement.

Développer son écoute est non seulement un plaisir mais un moyen de comprendre son environnement. On a vu que l’humain n’est pas très doué pour ça. C’est aussi le moment, plus que jamais, de développer son écoute critique et analytique pour naviguer dans ce que tout le monde, inclus nos élus, raconte au sujet du coronavirus et des mesures à observer.

Depuis bien longtemps déjà, il faut faire des kilomètres pour trouver un lieu silencieux. Je souhaite que vous puissiez profiter de ces rares moments près de chez vous pour réveiller vos sens et renforcer votre corps grâce à une écoute attentive et curieuse. C’est gratuit, amusant, bénéfique et vous n’avez pas besoin de matériel.

Portez-vous bien.

jfm

 

Jean Francois Mathieu

Music Composer

Listening Culture Designer at Leaders Today

Chair of the ILA International Day of Listening 2018-19

http://www.leaderstoday.co

jf @ leaderstoday.co

 

REFERENCES

 

Evaluation gratuite de vos comportements dans l’écoute par Jean Francois Mathieu

https://www.surveymonkey.com/r/8J2Q53W

 

Have you ever listened to your APARTMENT? by Jean Francois Mathieu

https://www.linkedin.com/posts/jeanfrancoismathieu_have-you-ever-listened-to-your-apartment-activity-6648596559468519424-II2K

 

Gordon Hempton, l’homme qui veut sauver le silence

Bioacousticien – il enregistre les sons de la nature – et depuis 2005, il consacre sa vie à traquer les rares zones encore épargnées par les bruits d’origine humaine. (en anglais)

https://youtu.be/oRTbVUcO5Wo

« Listening Café » à Genève

1er « Listening Café » en Suisse!
Table ronde de l’écoute. Evénement francophone.
Une occasion unique pour discuter entre humains civilisés. Participation gratuite sur inscription. On cherche un lieu ou un sponsor. A+ jfm

A celles et ceux qui pensent, ou se doutent, ou sont persuadés que l’on peut s’écouter mieux, nous vous proposons de nous rencontrer en personne le 21 septembre 2017 de 11h à 13h pour un « Listening Café » table ronde de l’écoute.

Les développements technologiques ont fait qu’on peut se voir en instantané (Skype, Zoom, Facebook live…) comme si on y était. A un détail près : c’est qu’on n’y est pas !

Pourquoi ce « Listening Café » ?

Pour constater que l’on devient motivé à écouter les autres à partir du moment où nous avons eu le bonheur d’être sincèrement écouté.

De quoi parlera-t-on ? Qui allons-nous écouter ?…

Par groupes de quatre personnes, nous parlerons de ce qui nous tient à cœur et que nous avons envie de partager.

Certains surmonteront une peur d’écouter, d’autre trouveront la confiance de parler à l’autre… Tous en ressortiront humainement enrichis.

Qu’est-ce qu’on en retire ?

Le bénéfice intense de ces moments sera largement augmenté en mettant en oeuvre quelques comportements dans l’écoute qui seront présentés en préambule par Jean François Mathieu. #écoute

En conclusion nous discuterons tous ensemble des joies ressenties à avoir écouté et à avoir été écouté, et des efforts qu’il faut fournir pour être un meilleur « écoutant ».

 

Détails

L’événement est gratuit mais uniquement sur inscription car le nombre de participants (minimum 20) déterminera le lieu.

Qui pourra mettre gratuitement à disposition pour cet événement unique, un lieu agréable, calme et bien équipé techniquement (projection et minimum 10 tables de 4 personnes) en configuration « Café » ? Toute suggestion bienvenue.

 

Amicalement,

jfm

info@jfmathieu.com

Jean-François Mathieu est membre du ILA International Listening Association qui initie cette 2eme année de la « Journée Internationale de l’Ecoute » #listening

www.internationaldayoflistening.com

www.listen.org

Confessions of a Talkaholic

by Sheila C. Bentley

Today I publish on behalf of Sheila C. Bentley with her authorization this stirring article originally published in “The Listening Post” #119 (an ILA International Listening Association’s publication).

Hi. My name is Sheila, and I’m a talkaholic—and a lousy listener.

 

I want to stop being a talkaholic, but so far, I haven’t been able to. Other people drive me to it. Sometimes they are so boring that I have to stop them before I am completely catatonic. Sometimes they are saying something so stupid, I have to stop them to keep them from embarrassing themselves. Sometimes I know something really important that the other person should know, and frankly, sometimes I just know more than they do, so I have to educate them. And I feel really compelled to help them be informed when I have some research to cite! Also, I’m older than a lot of people I talk with, so I feel that my experience will be interesting and valuable to them. And unfortunately, sometimes, I just can’t stop myself.

I realize it isn’t always someone else’s fault and that if I really want to change, I’ll have to take responsibility for my behavior, but really, most of the time, someone else drives me to being a talkaholic.

I know I talk too much, but I’m a pretty good speaker and have a good sense of humor, so I’m sure they are entertained. And in groups, well. . . I just know lots of relevant information that they need to know.

When I’m at my worst, I interrupt, or enthusiastically let them know that I have something to say so they’ll stop talking. Sometimes I listen critically or judgmentally for what they are saying that is wrong or needs correcting. And often, I make sure that my body language lets them know that I’m not interested or paying attention.

Daydreaming_Sheila

 

I think I need help to really change my behavior. Maybe I should wear a big button that says “I’m a talkaholic” so that people won’t get in the car with me alone, or get cornered by me at a party, or accidentally sit next to me during a meal or meeting. But I’m not sure that even that would help. I’d probably just hide the button and find someone else.

I know that there is a ten-step program to help talkaholics. Maybe I could just work on following the first three rules for awhile:

  • Stop talking.
  • Don’t interrupt.
  • Hear the person out.

And perhaps if people would give me feedback or cues when I’m doing these things, that would help.

I really think a support group would be helpful so that I would know I’m not alone and that other people have made it and are successful recovering talkaholics.

 

My name is Sheila. What’s yours?

 

Visit the International Listening Association’s website at www.listen.org if you or someone you know needs help.

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Blues IMPROVISATION Series

blueschool stage de blues

Blues IMPROVISATION Series – Play around the vocal line

Jouer autour de la mélodie du vocal par Jean-François Mathieu (jfm)

Ces séries sont destinées aux participants des stages BLUESCHOOL de jfmathieu pour illustrer les explications données sur place. « Jouer autour de la mélodie » est une des façons de varier son improvisation pour que chaque Blues soit (et sonne) différent. On développe ensuite la mélodie pour raconter sa propre histoire.

Quelques videos sont ICI

 

IMPORTANT : On pré-suppose que qui veut jouer AUTOUR de la mélodie, est d’abord capable d’entendre, mémoriser et jouer la mélodie.

C’est plus facile si la mélodie est dans un style de musique qu’on a déjà beaucoup écouté (et que normalement on aime) et dont on a déjà joué qques phrases.

C’est encore plus facile si on sait que cette mélodie sera construite avec certaines notes fréquemment utilisées dans ce style. Ça limite les recherches (voir intervalles du Blues).

Si on ne trouve pas facilement la mélodie, voici quelques OBSERVATIONS et SUGGESTIONS pour s’y préparer.

 

TROUVER la 1ère NOTE

tetebottefoin

Il est qques fois difficile de trouver sur son instrument la 1ere note entendue. Une fois ce pas fait, avec un peu d’entrainement, on peut trouver les notes suivantes et jouer une mélodie (phrase).

Soit on a l’oreille absolue (voir explication) et en entendant la note, on sait qu’elle se trouve à tel endroit sur son instrument. Certains peuvent aussi la nommer.

Si on n’a pas l’oreille absolue, on peut éventuellement reconnaître un son caractéristique de son instrument p.ex. le son d’une corde à vide (guitare, violon…).

 

On peut aussi exercer son instinct et jouer la note entendue sur son instrument. Si ça correspond toujours, on peut avoir confiance en son oreille et instinct. Si ça ne correspond pas, on doit déterminer si la note qu’on joue est plus grave ou plus aiguë que celle entendue. Une fois déterminé, on joue chromatiquement les notes de son instrument dans la bonne direction jusqu’au moment où il nous semble que c’est la même.

 

ATTENTION si on ne peut reconnaître si la note jouée est plus aiguë ou plus grave que la note entendue, rendez-vous au PARAGRAPHE Z.

 

Si ces procédés ne fonctionnent pas, on part de la note la plus grave de son instrument et on monte chromatiquement dans les aigues (p.ex. une case à la fois sur la guitare) et on compare avec la note entendue. Il y a un moment où les 2 notes semblent être les mêmes.

Là aussi il faut un peu d’habitude pour en être sûr car il y a des notes qui vont très bien ensemble MAIS qui ne sont pas les mêmes (octave, quinte…)

 

tunerjoyoCOMMENT ÊTRE SÛR d’avoir trouvé la note?

Si vous n’avez personne qui peut vous l’indiquer, utilisez les outils du 3e (voir du 2e) millénaire. Un outil pratique dans ce cas-là est l’accordeur (tuner). Attention, pas la personne (!) mais l’objet électronique qui reconnaît la note qui est en train d’être jouée (la note entendue ou celle que vous produisez). Il est bien d’avoir un accordeur capable de reconnaître en continu (voir explication) une notre entrée par jack (ou mini-jack) et aussi par micro, pour une note qui est chantée ou jouée « dans l’air ». Il est bien qu’il affiche le nom de la note et sa hauteur dans le système d’octaves (voir explication). Il peut être à vu-mètre (aiguille) et/ou d’autres systèmes de visualisation (ronds qui tournent, points de couleur…). Boitiers ou très jolies Apps sur les téléphones actuels.

 

COMMENT PROCEDER ?

Il n’est pas facile pour un accordeur d’isoler la 1ere note que votre instrument joue dans le contexte d’un orchestre. Pour ça il y a d’autres outils (du 3e millénaire 😉

Avant de pouvoir rejouer des phrases reprises d’un ensemble, exercez-vous tranquillement comme suit :

Faites en sorte que qqun ou une machine vous joue une note.

Sans regarder l’accordeur, jouez la note sur votre instrument. Quand il vous semble que les deux notes sont identiques, vérifiez sur l’accordeur que c’est bien le cas. Si ça l’est chaque fois, vous pouvez avoir confiance en votre oreille. En passant, mémorisez la sensation et notez son nom, son octave.

Si ça ne l’est pas chaque fois, travaillez encore (en évitant de vous énerver ou déprimer 😉

Si vous constatez que c’est chaque fois une note qui est à la même distance (même intervalle, voir explication) de celle entendue, p.ex. une quinte plus aiguë, c’est que ce son vous plait énormément, mais cela ne vous arrange pas particulièrement. Travaillez en comparant la note qui vous plait avec la note entendue, puis la « bonne » note avec la note entendue. Ressentez la différence.

Si l’intervalle n’est pas chaque fois pareil, repérez si vous en « aimez » 2 ou 3 et soyez-en conscient.

 

PARAGRAPHE Z

Si vous vous dites : « ouh là, ça fait peur, je suis renvoyé au paragraphe Z ». Pas d’inquiétudes !

Si la reconnaissance de note donne des résultats aléatoires, il vaut mieux se faire guider par qqun qui peut vous faire ressentir les différences, vibrations… développer votre écoute, souvent aussi à travers la voix. De même si on n’arrive pas à dire si une note est plus aiguë ou plus grave que l’autre.

Même si on joue d’un instrument, même si on n’est pas chanteur, il est recommandé de travailler la reconnaissance de notes avec la voix. On ressent mieux les vibrations. Et il est souvent plus facile de chanter une note entendue que de la trouver sur son instrument. Si on a fait ça depuis tout petit, normalement on arrive à chanter les mélodies qu’on entend de l’extérieur (dans sa tête, c’est une autre facette impliquant la mémoire à plus long terme). Certains ont été stoppés très tôt dans leur élan car leur entourage leur a dit qu’ils chantaient faux et que ce n’était plus la peine d’essayer. Et qu’il ne fallait surtout pas envisager un passe-temps ou un métier dans la musique. Malgré cette ambiance défaitiste environnante, certains s’en sont « sortis » avec succès.

Je serais ravi (et curieux) de voir comment ça se passe pour chacun de vous. Je suis disponible pour recevoir vos commentaires et écouter vos résultats.

 

DCF 1.0

Jean-François MATHIEU (jfm) April 2016

Compositeur, improvisateur, producteur, formateur, Listening Culture Designer

www.jfmathieu.com

www.leaderstoday.co

info@jfmathieu.com / jfmonskype

 

 

Shouldn’t we listen more?

Shouldntwelisten

That’s the question I don’t ask anymore.

So why do I post it?

Mmh… that’s a good question although a bit invasive and slightly judgmental.

Before I go further, let me state this post is not a lecture on what a good question is.

 

This title question questions me deeply because it contains what I really want and what I really don’t.

I experienced from early childhood that we don’t want to be told what to do.

But by lack of attention, I let the “shoulds” pass in conversations, especially in French culture where you can find those “il faudrait” “tu devrais” in every second phrase.

 

I had the definitive “should” revelation when I wanted to revamp my websites. I saw that for one of them I used the exact phrase “shouldn’t we listen more?” I couldn’t believe I let it pass all these years! I was so shocked that now no “shoulds” will pass through my mouth, pen, ears or eyes unnoticed (often complemented by a hair-raising experience 😉

 

So what I want to say in this post is:

I find Listening an urgent necessity an I would be really pleased if we all wanted to listen to each other a little bit more”.

 

And that’s not a question.

 

 

Jean-François MATHIEU (jfm) February 2015
Music composer, improviser, producer, teacher. Contact, details and links on www.jfmathieu.com
title photo: sonotone.fr